Afin de déterminer si investir dans un bien immobilier en Espagne se veut un placement lucratif, il faut au préalable déterminer tous les coûts que celui-ci pourrait suggérer à terme. En effet, acheter un bien immobilier en Espagne ou ailleurs suppose pas seulement le prix d’achat mais aussi celui de toutes les taxes inhérentes.
C’est pour cela qu’avant d’effectuer un quelconque achat, il est préférable de se renseigner plus en détails sur la fiscalité immobilière en Espagne.
La fiscalité immobilière en Espagne n’est pas uniforme
Si, effectivement, la constitution territoriale de l’Espagne ne repose pas sur un système fédéral, il ne faut toutefois pas considérer le pays comme un bloc parfaitement unifié et centralisé. En France, là où l’administration est centralisée, la fiscalité immobilière est harmonisée en conséquence sur tout le territoire.
Cependant, en Espagne, avant d’acheter un bien immobilier, il vous faudra prendre en compte la région exacte où vous en ferez l’acquisition. La fiscalité immobilière en Espagne, en effet, varie selon les communautés autonomes. Ces régions du territoire bénéficient d’une relative autonomie et peuvent déterminer leur propre fiscalité.
Aussi, avant d’acheter un bien immobilier en Espagne, il vous faudra comparer la fiscalité immobilière en Espagne en analysant celle qui s’y pratique dans les 17 communautés autonomes que compte le pays. À vous alors de déterminer les conditions fiscales vous paraissant être les plus attractives.
Fiscalité immobilière en Espagne : le cas des résidents et des non-résidents
Dans le cas de la fiscalité immobilière en Espagne, la question du statut de l’acheteur est primordiale pour déterminer ce qu’il aura à payer par la suite. Un résident, c’est-à-dire, un propriétaire présent sur le territoire au moins 183 jours par an, ne bénéficie pas du même traitement qu’un non-résident.
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En tant qu’investisseur étranger, vous aurez le statut de non-résident. Afin d’attirer les capitaux étrangers et encourager les placements immobiliers sur son territoire, les autorités financières avantagent les non-résidents du point de vue de la fiscalité immobilière en Espagne.
C’est notamment le cas des communautés autonomes situées à proximité de la frontière française. Au regard de tout ce qui sépare les résidents et les non-résidents, la fiscalité immobilière en Espagne sera le plus souvent favorable à un non-résident. Pour autant, ce dernier ne sera pas exempt d’une imposition propre à son statut fiscal.
Quelle fiscalité immobilière en Espagne après l’achat de son bien immobilier ?
L’achat d’un bien immobilier en Espagne, que vous soyez résident ou non-résident, sera soumis à diverses formes d’impôt. En premier lieu, vous devrez vous acquitter de l’impôt sur le patrimoine. La valeur de votre bien immobilier déterminera le montant de la fiscalité immobilière en Espagne. Par conséquent, il est crucial de se renseigner sur le montant de cette dernière au regard du prix du bien immobilier que vous comptez acquérir.
Comme en France, en tant que propriétaire, la fiscalité immobilière en Espagne vous chargera de vous acquitter d’une taxe foncière, ici appelée IBI. Enfin, si vous louez votre bien immobilier en Espagne – ce qui sera souvent le cas lorsque vous serez non-résident – vous serez aussi tenu de payer un impôt sur le revenu locatif.
Divers paramètres sont à prendre en compte au moment de l’achat d’un bien immobilier en Espagne. Votre statut, la communauté autonome où vous effectuerez votre placement, ainsi que le prix dudit bien immobilier. Ce n’est qu’au regard de tous ces éléments que vous pourrez enfin considérer le poids exact de la fiscalité immobilière en Espagne pour ce qui concerne l’achat d’une propriété dans le pays.