Pour diversifier votre portefeuille financier et accroître votre patrimoine, investir à l’étranger peut être une solution intéressante. En effet, les investissements à l’étranger représentent une stratégie financière lucrative. Mais pour éviter les problèmes financiers et juridiques à long terme, vous devez comprendre les implications fiscales avant de franchir le pas. Dans cet article, nous allons vous présenter en détail les principaux aspects de la fiscalité de l’investissement à l’étranger.
Les différents types d’investissements à l’étranger
Avant d’entrer dans le vif du sujet, examinons les différentes options d’investissement disponibles :
Investissement immobilier
L’immobilier est l’un des placements les plus prometteurs aujourd’hui. Il peut prendre différentes formes, comme l’achat d’un bien immobilier résidentiel, commercial ou industriel. De nombreux investisseurs optent pour ce secteur en raison de la stabilité des marchés dans certaines régions, des avantages fiscaux potentiels et de la possibilité de générer des revenus locatifs.
Investissement dans des fonds immobiliers
Les fonds immobiliers internationaux permettent aux investisseurs de participer à des projets de grande envergure sans avoir à acheter physiquement un bien. Ces fonds peuvent être investis dans une variété de biens commerciaux, tels que des centres commerciaux, des bureaux et des hôtels.
Investissement sur les marchés financiers
Investir sur les marchés financiers étrangers signifie acheter des actions, des obligations, des fonds communs de placement ou d’autres instruments financiers dans des sociétés ou des entités situées à l’étranger. Cette option permet aux investisseurs de bénéficier de la croissance économique d’autres pays.
Les principes clé de la fiscalité des investissements internationale
En décidant d’investir dans un pays étranger, votre fiscalité dépend de deux facteurs cruciaux :
Votre résidence fiscale
Le statut de résident fiscal est déterminé par un ensemble de règles, principalement basées sur votre lieu de résidence. Cette résidence fiscale peut varier d’un pays à l’autre et a un impact important sur votre imposition.
La nature et l’origine géographique de vos revenus
Le régime d’imposition applicable dépend de la nature des revenus que vous percevez et de leur origine géographique. Par exemple, pour les actifs immobiliers tels que les loyers ou les plus-values, l’imposition est généralement fixée dans le pays où se trouve le bien. En revanche, pour les placements financiers directs, l’imposition est souvent due dans le pays de résidence fiscale du contribuable.
Dans le cas des investisseurs internationaux, chaque État concerné, qu’il s’agisse de celui où réside l’investisseur ou de celui où les revenus sont générés, cherche généralement à maximiser son imposition. Les États-Unis, par exemple, sont réputés pour imposer la fortune et les revenus mondiaux de leurs citoyens, où qu’ils se trouvent.
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Pour éviter la double imposition et harmoniser ces règles fiscales complexes, les États signent des « conventions fiscales », des accords bilatéraux qui précisent les modalités et le lieu d’imposition. Toutefois, les résidents de certains pays considérés comme non coopératifs et n’ayant pas signé de conventions fiscales peuvent être soumis à des « retenues à la source » considérables dans le pays où ils ont investi.
Si vous optez pour la création d’une société dans le pays de votre investissement, la fiscalité applicable sera principalement liée à cette société locale. La question se pose toutefois lors du versement de dividendes, car les règles fiscales varient d’un pays à l’autre. De plus, certaines sociétés, comme les Sociétés Civiles Immobilières (SCI), sont considérées comme « fiscalement transparentes », ce qui rend la situation fiscale encore plus complexe à gérer.