Chaque investisseur à la possibilité de placer tout ou partie de son patrimoine dans un pays étranger. C’est tout à fait légal du moment que la réglementation fiscale française est respectée en déclarant aux services fiscaux les investissements à l’étranger qui ont été effectué. Dès lors, diverses possibilités de fiscalité s’offrent aux citoyens français : certains miseront sur le marché de l’immobilier quand il est aussi possible d’opter pour un investissement dans une entreprise.
Pourquoi est-il judicieux de faire des investissements à l’étranger ?
En ce qui concerne le marché de l’immobilier, il n’est plus à prouver combien les prix sont attractifs dans bien d’autres pays : certains secteurs, comme la péninsule Ibérique, permettent de très belles opportunités sous réserve que le marché ne s’effondre pas. Il ne faut pas oublier que c’est ce qu’il s’est produit en Espagne dans les années 2000.
Mais ce domaine reste malgré tout celui de prédilection puisqu’il est moins contraignant et coûteux que s’il faut se déplacer ponctuellement pour gérer une société.
Les investisseurs français préfèrent donc majoritairement se tourner vers les placements mobiliers d’autant plus que les solutions d’achat sont très accessibles. Le prêt personnel peut plafonner jusqu’à 75’000€ par exemple.
Investir à l’étranger : des procédures très réglementées en ce qui concerne la fiscalité
La loi est très claire : toute personne sortant de France avec 10’000€ ou plus en espèces, doit préalablement remplir un formulaire aux services des douanes. Il en va de même pour les virements et surtout si ceux-ci concernent votre épargne.
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Attention toutefois à bien vous renseigner sur le fameux « Paradis Fiscal ». Celui-ci peut laisser entendre que les investissements à l’étranger permettent de s’affranchir de tout impôt ; ce qui est faux. Les textes de loi française mentionnent que « tout citoyen qui possède sa résidence fiscale en France doit payer l’impôt français sur l’intégralité de ses revenus » ce qui inclut ceux qui proviennent d’autres pays.
Vous n’êtes pas à l’abri d’un contrôle fiscal car les douanes veillent à la bonne application de la fiscalité.
Du moment que vous multipliez les allers-retours avec des sommes d’argent considérables, cette administration peut en informer le centre fiscal compétent pour vous demander de justifier de chaque transaction.
À retenir : tout individu est défini comme résident fiscal français si :
- Son foyer fiscal ou familial est en France ;
- Il travaille en France ;
- Il séjourne plus de six mois dans l’année en France ;
- Il ses activités économiques sont en France
Un particulier, qui possède l’essentiel de son patrimoine en France tout en vivant à l’étranger de manière continue, devra faire sa déclaration d’impôt sur le revenu.
Dans quels pays est-il intéressant de prospecter ?
Selon votre patrimoine à placer, certains pays seront plus appropriés que d’autres :
La Suisse, avec un capital important (au minimum 100’000€), vous garantit une forme de sécurité puisqu’elle pratique un forfait fiscal qui ne changera pas au fil des ans. De plus la discrétion est le mot d’ordre de la confédération.
Le Luxembourg est idéal pour les personnes vivant d’un patrimoine puisque son impôt forfaitaire n’est que de 10% des revenus tant que ceux-ci ne sont pas des placements spéculatifs.
Malte a une mentalité bien à elle puisque l’île préfère favoriser son développement en n’imposant pas fiscalement ses résidents. De cette façon, ils sont encouragés à créer des sociétés, elles aussi avantagées par la fiscalité des autorités du pays, et ainsi permettre de l’emploi et une activité économique pérenne.