Le Japon est un pays où règne la prospérité économique et sociale. Disposant d’atouts culturels et de traditions qui en font une nation unique, le Japon attire de nombreux touristes, mais également des personnes qui souhaitent s’y installer. Pour ces dernières, la question est de savoir quels budgets envisager pour se procurer un bien immobilier au Japon.
Tokyo, ce à quoi il faut s’attendre
Tokyo est bien entendu la ville la plus visée chez les chercheurs de biens immobiliers. Au risque de désagréablement vous surprendre, il va être difficile de trouver un logement à vendre à Tokyo, encore moins un bien qui entre dans les limites de votre budget, à moins que celui-ci ne soit très large.
Le prix du mètre carré à Tokyo avoisine les 10 000 euros, et ce n’est qu’une moyenne ! Ne parlons même pas de quartiers de l’hyper centre, comme Ginza ou le mètre carré atteint les tarifs invraisemblables de 120 000 euros.
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De plus, même pour cette fourchette, il ne faudra pas espérer trouver plus grand qu’un studio, ou un appartement de 50 mètres carrés tout au plus.
Faute d’habiter la capitale, vous pouvez vous tourner vers d’autres grandes villes du Japon à l’image de Kyoto, où les prix sont légèrement moins élevés, mais toujours chers, avec une moyenne de 500 euros le mètre carré en centre ville, et quasiment 4000 en périphérie proche.
Un bien immobilier au Japon, dans la périphérie
Il est clair que beaucoup d’entre vous auront été rebutés après avoir examiné les prix des grandes villes japonaises. La seule alternative face à tout cela est de se tourner vers les périphéries. Là, en revanche, les prix sont largement accessibles, même pour des budgets moyens. Les prix au mètre carré vont varier d’un endroit à l’autre, mais gardez seulement à l’esprit qu’ils seront toujours accessibles, bien loin des tarifs faramineux des centre ville.
Les résidences à vendre en campagne sont généralement grandes et anciennes, et vous plongent dans une atmosphère typique de la tradition et du mode de vie japonais à l’ancienne.
Attention aux investissements en périphérie
Bien que la périphérie constitue une solution viable d’un point de vue financier concernant les biens immobiliers au Japon, elle n’est toutefois pas dépourvue de certains revers.
Tout d’abord, les maisons étant d’une certaine ancienneté, ont tendance à se détériorer de plus en plus vite, en raison du grand taux d’humidité qui sévit sur le pays.
De même, vous savez que les catastrophes naturelles ne sont pas rares au Japon, et ces résidences sont les moins enclines à résister en cas de tremblements de terre ou autres évènements de ce type.
De même, il se peut que les autorités du pays jugent que votre bien, fraîchement acquis, ne répond plus aux normes de sécurité en vigueur, et qu’il va falloir le démolir.
Il est donc vivement conseillé de se renseigner au maximum sur l’état du bien en question afin d’éviter ce genre de désagréments.